Marathon de Namur : J-100

Je l’avais annoncé, c’est désormais chose faite. Me voilà inscrit au Marathon de Namur le 22 avril 2018. Et pourtant : juste après la ligne d’arrivée à Francfort, alors que nous rejoignons péniblement notre hôtel, je confie à Émilie que «  je ne suis pas sûr de refaire un marathon» … Mais quelques jours plus tard, la douleur envolée, je consultais déjà le calendrier des marathons 2018. Namur sera donc mon troisième marathon, mais le premier durant le printemps. Qu’est-ce qui a orienté ce choix ?

Avec les 20 km de Bruxelles en vue

J’ai constaté que j’avais d’excellentes jambes après Francfort, un véritable pic de forme. Tout vous semble si simple, si court après un marathon. Si vous suivez le blog et mon parcours, vous savez que les 20km de Bruxelles sont à la fois ma course fétiche (5 participations), un objectif récurrent et mon pire cauchemar de runner. Depuis plusieurs années, j’ai l’ambition de passer sous 1h40, en vain. Dès lors, pour y arriver, pourquoi ne pas me préparer différemment et profiter de la préparation spécifique marathon ?

Un marathon de printemps, oui mais lequel ?

A la base, je pensais me retrouver seul sur ce projet printanier. (Depuis, plusieurs amis ont choisi Namur pour en découdre avec cette distance mythique ou sur le semi.) Je cherchais alors des marathons proches de la maison, qui ne nécessiteraient pas de gros déplacements,  ni une grosse organisation logistique. J’augmentais aussi mes chances de voir ma famille ou des amis venir m’encourager.

J’avais eu de bons échos des marathons de Paris et Rotterdam. Paris me tente bien mais tombe quelques jours après mon 33ème anniversaire, trop proche pour fêter ça dignement. Et puis, Paris n’est pas bon marché et Paris peut attendre.

Banner du Marathon et Semi de Namur

RUNNINGGEEK.BE est partenaire du Marathon International de Namur

En discutant avec Jonathan plutôt dans l’année 2017, il m’avait confié qu’un marathon allait voir le jour à Namur en 2018. Pour y avoir travaillé 5 ans, je connais un peu la ville. Elle me fait un peu penser à Tournai. C’est une belle ville, agréable où règne souvent une très grosse ambiance lors des festivités locales. Je suis donc curieux et excité de voir l’accueil que feront les namurois à ce premier marathon dans la capitale wallonne. Le fait que ce soit le tout premier marathon organisé à Namur, ajoute un petit quelque chose. Je pourrais dire « j’y étais ».

Mais qui dit Namur, dit Citadelle

C’est la première chose que j’ai vérifiée. Un marathon, c’est bien. Un marathon plat, c’est mieux. Pour répondre aux critères des grands marathons internationaux et ne pas effrayer les participants, les organisateurs du Marathon de Namur nous ont épargné cette difficulté. OUF !

Le parcours a l’air sympathique. Le passage par le centre historique de Namur (et donc tout près de mes anciens bureaux) ne manquera pas de me filer un coup de nostalgie. Je ne connais pas les quartiers et villages voisins que nous traverserons. Mais Jonathan m’a dit le plus grand bien du tracé le long de la Meuse vers Wépion, partie qu’il a récemment testée.

Promenade de Meuse à Wépion

La promenade de Meuse à Wépion – photo : RUNNINGGEEK.BE

La préparation hivernale

Le plus pénible à cette période de l’année, c’est l’entraînement. Il fait froid, très froid même parfois et la nuit tombe tôt. Tu arrives au boulot, il fait noir. Tu quittes le boulot, il fait noir. C’est ma principale crainte pour cette préparation. L’ACRHO ne débutant que mi-février, cela me laisse quand même quelques week-ends pour cumuler les sorties longues. Ce sera peut-être un avantage par rapport aux marathons automnaux, je ne devrais pas composer avec la fatigue et l’usure accumulées durant les nombreuses courses de l’été.

Vu que j’ai été cherché mes 10 meilleures challenges à partir du mois de juin, je peux être raisonnable et courir à l’économie sur les challenges du mois de mars. Cela me permettra peut-être de vraiment me concentrer sur le marathon et d’arriver plus frais pour le Jour-J.

La caracole (escargot), symbole de la ville de Namur

J-100 : Où en suis-je ?

Je n’ai pas réellement fait de pause après l’ACRHO. J’ai préféré continuer à courir, sans réellement mettre d’intensité, pour ne pas rouiller d’abord mais aussi pour prévenir les différents excès prévus pendant les fêtes (Noël, Nouvel An … et le traditionnel Lapin tournaisien). 125km sur le mois de décembre, c’est deux voire trois fois plus que les autres années.

Le marathon est encore loin mais je vais déjà commencer à allonger progressivement les distances, tant que l’hiver n’est pas encore trop rude. J’ai bien sûr coché la date du 10 février pour la grande reprise du challenge ACRHO. Je me suis également inscrit pour la 2ème édition du Flowtrail (sur le 15km, en duo avec Johan Ledent) et sur les 21km des Crêtes de Spa avec plusieurs membres de la Team RUNNINGGEEK.BE. Un peu de campagne, un peu d’air frais et surtout de la boue pour changer !

Les sorties longues peuvent paraître ennuyeuses si vous courez seuls. Si vous êtes inscrits pour un marathon ce printemps, peut-être serez-vous intéressé de les faire en groupe. N’hésitez pas à vous manifester via les pages Facebook RUNNINGGEEK.BE ou ACRHO.

Je vous présente mes bons vœux pour 2018. Prenez soin de vous et de ceux que vous aimez !

Quentin Degryse © RUNNINGGEEK.BE 2018

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