L’automne marque la dernière partie de saison pour le challenge ACRHO, la dernière ligne droite. Le calendrier est ainsi fait que la fin de saison est essentiellement constituée de courses de type « Challenge ». C’est le moment de tout lâcher et d’emmagasiner un maximum de points pour soigner son classement général (rappel du format ACRHO dans cet article de février).
La course au dossard N°1
La victoire finale de cette saison 2016 se jouera jusqu’à la dernière course. Deux coureurs se disputent le dossard N°1, Eddy Rasschaert (vainqueur du Challenge en 2014) et Thaddée Adam. Thaddée est la révélation de cette année. C’est sa première saison sur les routes de l’ACRHO et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas mis longtemps à s’adapter.

Thaddée Adam, nouvelle star de l’ACRHO – crédit photo : Bernard Libert
Que ce soit sur les patronnées ou challenges, Thaddée ne calcule pas ses efforts et affole les compteurs. Thaddée devrait vraisemblablement remporter le challenge cette saison … à condition qu’il aille encore chercher les derniers points bonus liés aux 3 dernières courses patronnées. Ce serait une victoire amplement méritée, tant il a survolé les débats (7 victoires sur 21 courses disputées).
Et alors, ce Top 250 ?
Loin derrière ces phénomènes, je pointe actuellement en 160ème position du classement actuel. Pas mal, me direz-vous … Certes, mais maintenant, il s’agira de s’accrocher pour atteindre l’objectif que je m’étais fixé en début de saison.
En effet, j’ai déjà mes 10 challenges au compteur et je ne pourrai malheureusement plus que grappiller les points bonus … alors qu’une meute de concurrents, lancée à ma poursuite, peut encore compter sur les nombreuses challenges pour grimper au classement.
J’ai toutefois bon espoir d’atteindre cet objectif. Sauf imprévu, je devrai attendre les 15 courses challenges et les 10 patronnées, me permettant de maximiser mes chances. Tout cela ne serait pas possible sans ma chère et tendre épouse qui surveille, du coin de l’œil, le calendrier affiché dans la cuisine et qui veille à ce que j’atteigne le nombre de courses optimal.
L’Automnale
Dimanche, c’était au tour de Bléharies de recevoir l’ACRHO. Nous profitons des belles installations du Brunehall et d’un soleil inespéré pour la saison. Le départ est donné à 10h pile. Les habitués ont de bonnes jambes à la sortie de l’été et après le semi-marathon d’Hérinnes. Le peloton part sur un rythme très soutenu. J’aperçois quelques coureurs de mon niveau devant moi, j’essaye de m’accrocher. Je mords sur ma chique pour les suivre en espérant qu’ils lèvent un peu le pied plus loin dans la course.
Le parcours me permet de passer devant mon ancien terrain, celui du FC Bléharies … où, à ma grande surprise, on nous propose de l’eau … Nous passons ensuite, au pied de la Pierre Brunehaut, dans le premier sentier accidenté du parcours. Heureusement, il fait sec et les appuis sont bons. Sur la longue ligne droite qui s’en suit, on se retrouve vent de face. Je galère un peu pour garder un rythme correct (pour mon niveau). Cette course face au vent fait mal et risque de laisser des traces avant d’attaquer un très long sentier, près de 2,5km.
Je ne suis pas un grand fan de ce genre de terrain. Je me fatigue toujours plus sur ce type de revêtement qui m’oblige à rester attentif au moindre caillou ou trou. Je connais le parcours et je sais que celui-ci se termine par 2,5km sur le RAVeL, une énorme ligne droite. J’en garde sous la pédale pour attaquer cette dernière partie de course à fond. Malheureusement, au moment de tourner à droite, je prends une rafale de vent et une grosse claque. Le vent soufflant de face, il ne me sera pas possible d’accélérer. Heureusement, deux compagnons de course me proposent des relais. Chacun notre tour, nous essayons de relancer. Je finis en un peu moins d’1h02. La moyenne n’est pas exceptionnelle (pour mon niveau toujours) mais je m’en satisfais.

Au Semi d’Hérinnes – crédit photo : Fabrice Lefevre
Je traîne une satanée douleur au tendon d’Achille depuis plusieurs semaines. J’ai forcé un peu au semi d’Hérinnes, beaucoup à Bléharies. Une pause s’impose. Totalisant déjà 10 challenges (il en reste encore 6 au calendrier), je ferai l’impasse sur Stambruges. La distance (et le type de terrain) me feront plus de mal que de points.
J’espère revenir frais et débarrassé de cette gêne pour la course de Flobecq (22/10) et ainsi profiter des dernières challenges plus courtes et plus rapides pour grappiller encore quelques points.
Bonne continuation à tous les coureurs de l’ACRHO et bon courage à ceux qui, comme Jonathan, profiteront de ce bel automne pour se lancer sur un marathon.
Quentin Degryse ©RunningGeek.be 2016
Superbe article Quentin… Bravo….