Peter De Groof est membre du Manager Marathon Club (MMC), le club belge le mieux représenté au prochain Maratón Valencia. Il y courra son dixième marathon. Il partage sur son blog quelques conseils tirés de ses expériences précédentes, neuf marathons courus entre 2011 et aujourd’hui.

« L’expérience est une dure école : elle donne l’examen d’abord, la leçon ensuite » – crédit image : peterdegroof.com
1° Entourez-vous
Avant d’atteindre son but (Londres 2011 en 4h04), Peter De Groof a connu quelques écueils. Des tentatives avortées, la faute à une préparation inadaptée : trop de kilomètres, trop vite, jusqu’à la blessure.
Rejoindre un club lui a permis de s’entraîner de manière structurée mais aussi de surmonter enfin les blessures avec un encadrement médical approprié.
Leçon n° 1 : n’essayez pas « dans votre coin », fort de votre seul savoir théorique ; rien ne remplace les conseils et les encouragements d’un coach et de coéquipiers marathoniens expérimentés !
2° Mangez bien
Après Londres, il y eut Amsterdam (3h52). Peter courait beaucoup et s’autorisait à manger en conséquence. Sauf que 6 ou 7 kg de trop peuvent sembler peu, mais constituent déjà un sacré fardeau à porter en course.
Leçon n° 2 : initiez-vous aux principes de l’équilibre alimentaire et intéressez-vous aux raisons qui, souvent, nous amènent à manger trop. Vous mangerez mieux, en pleine conscience.
3° Entraînez aussi le haut du corps
Barcelone (3h31). Courir devient vite une chose naturelle. C’est beaucoup moins le cas des exercices destinés à muscler le haut du corps. Résultat, beaucoup de coureurs souffrent d’une faiblesse de la ceinture abdominale et des pectoraux. Des muscles pourtant impliqués de manière essentielle dans la performance.
Leçon n° 3 : n’entraînez pas que les jambes, commencez par des exercices simples pour développer votre force et, rapidement, en récolter les fruits
4° Expérimentez … bien à temps
Berlin (3h26). La progression est constante. Les ambitions croissent au gré des succès. Et pourtant, avant le marathon suivant, à Prague, un simple massage tonifiant reçu la veille transforma le record annoncé en déception.
Leçon n° 4 : n’essayez rien de nouveau le jour (ou la veille) du marathon.
5° Tirez les leçons de vos blessures
« Écoutez votre corps » : le conseil peut sembler bateau, pourtant combien de coureurs prennent vraiment le temps de soigner une blessure ? Respecter pas à pas les étapes jusqu’à la guérison et lever le pied quand il le faut semble aussi difficile que de suivre à la lettre un plan d’entraînement lorsque nous sommes en pleine forme.
Leçon n° 5 : une blessure survient toujours pour une raison précise ; identifier cette raison est la condition pour revenir plus fort physiquement et mentalement.
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Jonathan Quique ©RunningGeek.be 2015