Test : la Run light de Kalenji

L’hiver approche à grands pas les amis ! Au grand dam du coureur ou du sportif d’extérieur, cette période n’est pas propice à l’entraînement. Le froid et l’envie d’hiberner amenuisent notre motivation. De plus, le raccourcissement des jours nous oblige souvent à réaliser nos séances lorsque le soleil ne s’est pas encore pointé ou s’en est déjà allé (le fainéant !).

N’ayez crainte, Kalenji a la solution.

La lampe Run light - crédit photo : Kalenji

La lampe Run light – crédit photo : Kalenji

Je vous propose de vous livrer ici mes impressions sur la lampe Run light de Kalenji, acquise récemment.

Le design a certainement été inspiré du fameux Iron Man 😉

Iron Man – crédit photo : Paramount Pictures / Marvel Studios

J’avoue n’avoir pas fait de comparatif entre tous les produits existants. Je voulais juste un produit différent de la lampe frontale qui m’incommode pour courir … Je voulais également un produit efficace pour voir dans l’obscurité mais aussi être vu par des automobilistes bien souvent pressés ou distraits. Enfin, une bonne autonomie et une recharge facile étaient aussi des critères importants. Conseillé par un ami, mon choix s’est porté sur la Run light de Kalenji.

Me voici donc, la veille d’une longue sortie matinale, dans les rayon de Decathlon à la recherche de l’objet convoité … Une fois délesté de 40 euros, je rentre chez moi impatient de déballer mon achat du jour.

Déjà une bonne surprise, le design de l’emballage, bien que basique, a été soigné.

Celui-ci contient la lampe en question, une notice d’utilisation et un câble USB nécessaire à la recharge. Un grand regret : l’absence d’un adaptateur USB / prise 220V afin de pouvoir recharger la lampe directement via une prise normale.

Au niveau du design de la lampe en elle-même, l’ensemble est assez léger mais aurait pu être plus abouti selon moi :

  • le corps de la lampe contient des arêtes assez vives qui ne sont pas agréables au toucher ;
  • le cordon reliant la batterie à la lampe ne peut être que clipsé sur la bretelle de textile servant au positionnement et au maintien de la lampe sur le corps : pour moi, ce cordon aurait du être directement intégré dans le textile pour un confort d’utilisation accru.

Enfin, à ce prix on ne va pas être trop exigeant 🙂

Les designers de chez Kalenji ont réussi à combiner deux fonctions en une. Trois LED rouges clignotantes sur la batterie servent à la fois à indiquer son statut de charge mais jouent également le rôle de voyant lumineux à l’arrière du coureur. Ceci a été bien pensé !

Un autre point positif est que la batterie est déjà préchargée. À peine sortie de la boîte, la lampe est donc directement prête à l’emploi !

Six heures, me voila prêt à m’élancer dans la froideur et l’obscurité matinales pour une sortie de 26km sur route et un peu à travers bois. Le réglage de la position de la lampe via ses cordons est assez facile. Par contre, je ne suis pas sûr que la plage de réglage de la sangle suffise aux personnes à plus forte corpulence que la mienne …

Le port de la lampe est compatible avec celui de la ceinture cardio. Je portais ce jour-là plusieurs couches mais je pense que (cela reste à tester) les deux peuvent se superposer sans trop de problème, même avec un simple tee-shirt. Par contre, la position arrière de la batterie peut être gênante si on veut s’équiper d’un sac à dos ou d’une poche d’hydratation « CamelBak » en plus de la lampe.

Trêve de bavardages, place à l’action ! Les performances annoncées par Kalenji sont :

  • faisceau éclairant le coureur à 20 mètres devant, sur 5 mètres de large ;
  • 3 intensités lumineuses : 90 Lumens, 180 Lumens et 250 Lumens ;
  • autonomie de 2, 3 ou 5 heures selon l’intensité lumineuse choisie ;
  • mode éco. automatique (70 Lumens) qui permet de garder la lampe allumée encore une heure lorsque la batterie est pratiquement déchargée.

On ne nous a pas menti : le faisceau lumineux est vraiment efficace et couvre bien les distances annoncées. Même en pleine obscurité, le mode moyen à 180 Lumens est suffisant sur route, tandis que celui à 250 Lumens m’a été nécessaire en pleine forêt.

En course, la fixation de la lampe est efficace car elle ne bouge pas.

On dénote néanmoins quelques points gênants à l’utilisation. Ceux-ci sont souvent évoqués par les internautes :

  • le faisceau en vient à éblouir l’utilisateur si celui-ci regarde vers le bas (pour regarder sa montre par exemple) : il faudrait prévoir un cache supérieur ;
  • le faisceau n’est pas orientable, et c’est une grande faiblesse par rapport à la frontale : ceci peut devenir gênant lors de courses avec du dénivelé important ou des changements de direction rapides (trails) ;
  • le mouvement des bras peut venir couper le faisceau lumineux.

Au niveau autonomie, pas de surprise, j’ai utilisé le mode le plus puissant pendant les deux heures de ma sortie longue. Durant la sortie suivante, sans recharge, la lampe a automatiquement basculé vers le mode éco. à 70 Lumens, me laissant encore 1 heure d’utilisation. Aux coureurs souhaitant accroître l’autonomie, la team Kalenji propose l’utilisation d’une batterie USB branchée sur le port dédié de la Run light. Ceci alourdit et complexifie l’ensemble mais permet de doubler, voir quadrupler l’autonomie !

Le chargeur ONpower 700 TRAVEL de Geonaute

Un point à améliorer selon moi est le temps de recharge. Il faut en effet près de 5 heures pour recharger la batterie au maximum ! Le must aurait été d’avoir une batterie rapidement interchangeable.

En conclusion de ce bref essai, la Run light de Kalenji est un produit à l’excellent rapport qualité / prix. Elle convient le mieux à des sorties sur route. Un faisceau orientable l’aurait rendue incontournable pour la pratique du trail. Ci-dessous un résumé des points forts et faiblesse que j’ai pu observer. La Run light a beaucoup de potentiel, j’espère que l’équipe Kalenji a prévu une seconde édition avec des évolutions inspirées par les commentaires des internautes !

Points forts

+ Fixation simple et confortable
+ Faisceau lumineux puissant et efficace
+ Bonne autonomie et mode éco permettant de prolonger l’utilisation
+ Voyant lumineux arrière indiquant également le status de la batterie
+ Prix

Points faibles

– Pas de convertisseur USB / 220V inclus pour le câble de recharge
– Faisceau lumineux non orientable et éblouissant pour l’utilisateur
– Temps de recharge trop long et pas de batterie interchangeable
– Difficilement utilisable avec un sac à dos

Rémy Castiaux ©RunningGeek.be 2015

3 réflexions sur “Test : la Run light de Kalenji

  1. J’ai également fait l’acquisition de cette petite merveille (pcq c’en est une) début 2015.
    Sur les conseils d’un responsable running chez Décathlon, j’ai craqué également.
    J’allais participer à mon premier trail nocturne (pour être honnête à mon premier trail tout court)…
    J’ai été surpris par l’intensité de cette Runlight. Certains de mes concurrents également ! En effet, si la portée est déjà assez impressionnante, se prendre 250 Lumens dans les yeux peut surprendre.
    L’attacher n’est pas évident la première fois mais on s’y fait assez vite. Le dispositif ne gène pas du tout lors de la course.
    Je l’utilise pour mes courses à pieds nocturnes mais aussi à vélo la nuit tombant. Je ne suis pas encore resté plus de deux heures avec la RunLight en fonction donc je n’ai pas pu voir si elle passait automatiquement en mode éco. Le mode clignotant peut être exploitable également !

    En résumé, un investissement certes (39,90€), mais un achat rentable à utiliser en toutes circonstances nocturnes !… même à la maison !

  2. Bonjour,
    Je l utilise depuis 2 ans.
    J ai simplement fait passer le cable spirale sur le côté au niveau de la hanche et non sur l épaule. Je trouve la lampe plus stable et me permets d avoir plus de réglage en hauteur sans que cela tire sur la lampe.
    L éclairage est pour moi nickel. Le seul reproche que je peux faire c est le bouton mal placé et trop petit pour pouvoir jongler avec les différents mode d éclairage pendant son run.

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