Coaching Nivelles : l’été, saison de toutes les tentations

Ce mardi 14 juillet, je rencontrais pour la troisième fois les coaches Marc et Valérie sur la piste fraîchement rénovée du stade de la Dodaine à Nivelles. Au programme, un nouveau test VMA pour déterminer mes zones d’entraînement.

La nouvelle piste de Nivelles (les haies n'étaient pas de sortie pour mon test) - crédit photo : Jérôme Houet

La nouvelle piste de Nivelles (les haies n’étaient pas de sortie pour mon test) – crédit photo : Jérôme Houet

Pas de Gilles ni de Marie au rendez-vous cette fois-ci : les deux autres gagnants des six mois de coaching en préparation du Semi de Nivelles sont respectivement en vacances et au repos.

Je fais par contre la connaissance de deux très bons athlètes entraînés par Marc et Valérie. Lorenzo Coniglio, récent vainqueur du semi-marathon de La Louvière, prépare le marathon d’Amsterdam où il souhaite battre son record sur la distance (2h30). Christophe François, coureur éclectique du CABW (on retrouve son nom dans le haut du classement lors de cross hivernaux comme sur des trails longs) cherche lui aussi à améliorer un chrono déjà excellent sur marathon (2h57).

En attendant de récupérer une des deux ceintures cardio, nécessaire à mon test, j’assiste en spectateur au CAT-test des deux coureurs chevronnés, sur 5 x 2.000 mètres. C’est du solide : ils terminent pratiquement ensemble à du 20 km/h, Christophe quelques foulées devant Lorenzo.

À mon tour. Contrairement aux deux premiers tests déjà courus sur cette piste en mars et en mai, je suis frais. Cette fois-ci, pas de course le jour-même ni la veille. J’ai par contre l’impression d’être « moins entraîné ».

Pour la première fois depuis le début de mon suivi, j’ai sauté deux séances de fractionnés durant le mois de juin. Je n’en suis pas fier mais parfois un agenda trop chargé, une météo caniculaire se liguent pour vous empêcher de vous entraîner comme vous l’auriez souhaité. Marc m’avait ensuite réservé un programme allégé pour juillet, où le Namuraid était ma seule course planifiée.

Si la perspective de devoir m’entraîner en plein hiver m’a jusqu’ici dissuadé de programmer un gros objectif au printemps, je réalise pourtant que les mois de juin ou juillet ne sont guère plus propices à l’entraînement que ceux de janvier ou février. Outre le fait qu’il soit plus dur de s’entraîner en plein cagnard que par temps froid, l’été, avec son lot de barbecues, apéros et festivals mettant notre volonté à dure épreuve, est bien la saison de tous les dangers.

Je m’élance donc, pas si confiant, pour 3 x 4 tours de piste, à 10 km/h, 12 km/h puis à plein gaz. La vitesse à laquelle j’aurai couru le dernier palier servira à estimer ma VMA.

Parlons-en de ce dernier palier. Ouch. J’admire les coureurs de demi-fond, capables de s’arracher de la piste presque au sprint, faiblissant à peine au gré des tours d’anneau. Pour ma part, l’exercice n’est ni ma spécialité, ni ma tasse de thé. Je pars à fond mais le vent, qu’on remarquait à peine à l’arrêt, me semble maintenant souffler en rafales. J’ai mal aux cuisses, je ralentis.

Enfin, ça s’arrête : je passe la ligne en 5’52. Malgré les mauvaises sensations, j’améliore de 10 secondes mon temps du 2 mai. VMA 16,36 km/h. Finalement, souffler un peu ne m’a pas empêché de progresser. Un peu de lâcher-prise au bon moment, juste avant que les choses sérieuses ne reprennent, à dix semaines du Semi de Nivelles et à quatre mois du Maratón Valencia.

À l’heure  d’écrire ces lignes, j’ai entamé mon nouveau programme d’entraînement animé d’une volonté retrouvée. Toujours trois séances par semaine, la première consacrée à l’endurance fondamentale (Marc a insisté pour que je respecte les 10 km/h sans aller plus vite), les deux autres aux fractionnés moyens ou longs.

Ce plan d’entraînement me conduira jusqu’ au 20 septembre, date du Semi de Nivelles. Je vous y donne rendez-vous. N’attendez pas : les inscriptions sont ouvertes !

Jonathan Quique ©RunningGeek.be 2015

4 réflexions sur “Coaching Nivelles : l’été, saison de toutes les tentations

  1. Bonjour Jonathan,

    Progression de 10″… bof, bof
    N’est-ce pas un peu peu comme progression ? Surtout au vu du ‘suivi’ que tu as maintenant …
    Es-tu vraiment content des plans d’entraînement ?

    Merci,

    • Bonjour Bob,

      Pour être honnête, je ne me suis pas demandé si gagner 10 sec. sur 4 tours de piste, après 6 semaines de moindre entraînement, était bien, juste normal ou même « bof bof ».

      J’ai bien connu une période de doute en avril (j’en parle dans un autre article sur ce blog, « Ça s’en va et ça revient ») mais 15 jours plus tard j’allais plus vite que jamais … J’en ai retiré deux leçons :

      1° il faut laisser au corps le temps de s’adapter et « répondre » à l’entraînement ;
      2° le coach est là pour apporter son expérience et de la structure à l’entraînement … le reste du boulot (respecter le plan, surveiller son alimentation), c’est moi qui le fais !

      Il n’y a pas si longtemps, je pesais 20 kg de plus et, il y a 2 ans à peine, je n’aurais couru que si j’en avais été obligé pour attraper un train sur le point de partir. Alors, tu me trouveras peut-être bien peu ambitieux, mais oui, je suis jusqu’à présent satisfait de mes progrès. A vrai dire, ce programme donne même des résultats au-delà de ce que j’espérais, en seulement 3 séances par semaine, il ne faut pas l’oublier.

      Sur ce, je vais courir 🙂 Bonne soirée !

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