Garmin fēnix® 3 : une vraie montre de running geek, mais …

[N.d.A. Cet article a été écrit durant l’été 2015, alors que j’expérimentais différents bugs avec ma Garmin fēnix® 3. Un défaut de série, semble-t-il. Trois semaines plus tard, Garmin remplaçait ma montre par une neuve. Depuis, je l’utilise avec plaisir durant mes entraînements, courses, sorties à vélo, séances de natation ou randonnées. Vous trouverez un comparatif actualisé (2021) des montres GPS sur Selectos.]

Je suis en contact avec le support Garmin depuis une dizaine de jours au sujet de ma fēnix® 3. Achetée le 23 juin, la montre présente malheureusement une série de bugs. Des bugs gênants à des degrés divers mais dont l’accumulation est difficile à accepter vu le prix de l’accessoire … 449 euros.

1° C’est le motif initial pour lequel j’ai pris contact avec Garmin : après avoir synchronisé le fichier d’une longue randonnée, je réalise que le tracé GPS s’interrompt au tout début de la sortie. J’identifie sur la carte l’endroit où j’ai mis l’activité en pause le temps de prendre le petit-déjeuner. Chrono, altimètre ont ensuite continué à fonctionner tout le long de l’activité, de même la distance totale a bien été mesurée. Difficile donc de savoir ce qui s’est passé ; un autre senseur a-t-il pu mesurer la distance et l’allure alors que le GPS était arrêté ? Sur la carte, mon parcours vers le sommet du Pic du Canigou est en tous cas tronqué. La grande question : si j’en avais eu besoin, la fonction Track Back (retour au point de départ) aurait-elle fonctionné ?

L'ascension vers le Pic du Canigou apparaît sérieusement tronquée.

L’ascension vers le Pic du Canigou apparaît sérieusement tronquée.

Voir la randonnée sur Garmin Connect

2° La synchronisation avec l’application Garmin Connect (sur Android) ne fonctionne pas, malgré les messages confirmant le succès de l’opération. Si la connexion Bluebooth avec mon smartphone Android OnePlus est effective (pour preuve, les notifications SMS que j’ai pu lire à l’écran de la fēnix® 3), c’est plutôt le couplage des deux appareils, via l’app, qui semble poser problème. Résultat : je continue à utiliser le câble pour connecter la montre à mon PC.

3° Durant le Namuraid, triathlon original combinant course à pied, kayak et VTT en duo, deux défaillances se présentent. Durant le kayak, paramétré comme natation en eau libre avec usage du GPS pour mesurer distance et vitesse, seul le chrono fonctionne (après avoir chargé l’activité, je constaterai toutefois qu’un tracé, certes approximatif, a bien été enregistré). Un peu plus tard, je reçois une alerte « triathlon terminé » alors que je viens à peine d’entamer la partie VTT. Heureusement, l’activité ne s’est pas arrêtée.

Une trace certes peu précise mais surtout une distance parcourue ... nulle !

Une trace certes peu précise mais surtout une distance parcourue et une vitesse … nulles !

Le kayak au NamuraidVoir le Namuraid sur Garmin Connect

4° Au cours d’un test demandé par le support Garmin pour reproduire le bug n° 1, l’activité redémarre automatiquement après avoir été mise en pause.

L'activité mise en pause a enregistré mes quelques pas sur place.

L’activité mise en pause a enregistré mes quelques pas sur place.

Voir l’activité sur Garmin Connect

5° Je cours dans le bois de Lauzelle à Louvain-la-Neuve, l’activité synchronisée me localise à … Villers-la-Ville / Tilly, soit près de 20 kilomètres plus au Sud !

Voir l’activité sur Garmin Connect

Le tout, constaté au terme de seulement neuf activités …

J’ai d’abord interpellé Garmin via Twitter.

Je suis dans un premier temps dirigé vers le support de Garmin International qui se montre réactif et aborde le problème de manière structurée, en me demandant notamment de procéder à des tests.

Après plusieurs échanges de mail, on me propose un retour de matériel. Certes, cela ne m’enchante pas, mais ceci confirmerait un défaut de série.

C’est ensuite Garmin Europe (UK) qui prend le relais, m’invitant à contacter le distributeur belge, arguant que ce serait « plus rapide et moins cher« . Ces derniers mots m’interpellent. Que suis-je encore censé payer, hormis, peut-être, l’appel téléphonique au distributeur ?

Le support Garmin Belux me confirme heureusement par la suite qu’il n’y aura pas de frais de renvoi. Je peux déposer la montre chez le revendeur, c’est l’option la plus rapide. Les gars de Jogging Plus à Louvain-la-Neuve, où j’ai acheté la montre, me préviennent que le délai pour en recevoir une nouvelle sera d’environ deux semaines.

Renvoyer la fēnix®, trois semaines après avoir cassé la tirelire, ne se fait pas de gaieté de cœur … Mais la veille du renvoi, j’ai encore l’occasion de comparer le tracé GPS avec celle d’une activité en tout point similaire, enregistrée avec ma Forerunner 110. La trace de la Forerunner est la plus précise : il y a bel et bien un problème.

J’attends donc maintenant une montre neuve et dépourvue de défaut matériel. Car en dépit des couacs à répétition constatés sur mon modèle, la fēnix® 3 est superbe et pleine de potentiel.

Jonathan Quique ©RunningGeek.be 2015

4 réflexions sur “Garmin fēnix® 3 : une vraie montre de running geek, mais …

    • Intuitivement je dirais software mais … le support Garmin US a parlé d’échange / retour, ce qui indiquerait plutôt un souci de hardware. J’attends des nouvelles du distributeur belge, à qui j’ai passé le lien vers cet article.

Laisser un commentaire